mardi, mars 14, 2006

Interview (1) : MORTELLE RIVIERA (T1)



Agnès et Jean Claude après Insiders on vous retrouve chez Glénat avec une histoire ou encore une fois le personnage principal est une femme (sortie du tome 1 le 21 mars 2006). C’est rare en BD, est-ce un parti pris ou un hasard ?

Un peu des deux… Faire vivre un personnage féminin offre une palette d’émotions que l’on ne retrouve pas forcément avec leurs homologues de fiction masculins. En l’occurrence, notre héroïne de MORTELLE RIVIERA est une jeune femme avec un fort caractère et bien déterminée à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Mais ce sont les circonstances -indépendantes de sa volonté- qui vont l’obliger à s’engager dans un combat dont elle ne peut deviner l’issue fatale…


Visiblement vous cherchez à démontrer que la mafia, la politique et les affaires font bon ménage. On sent à la lecture qu’il y a un lien avec une affaire des années 90. Vous vous en êtes inspirés ?

MORTELLE RIVIERA est une œuvre de fiction sortie de notre imagination grâce à la complicité éditoriale de Laurent Muller. Certains pourront effectivement y voir une analogie avec la mort violente d’une députée de la République il y a quelques années dans le sud de la France…


En effet, Alix des Maures, votre héroïne, semble être proche de cette femme assassinée dans le Var en 1994. Certains des autres personnages pourraient également être plus ou moins connus. Ne pensez vous pas que cela soit un peu risqué ?

Nous vous laissons seul juge de votre analyse. Nous, c’est la fiction qui nous intéresse. Et, surtout, le fait que la réalité peut parfois dépasser la fiction. Dans le cas présent, nous avons inventé l’histoire d’une jeune femme qui va s’engager en politique et remporter un siège à l’Assemblée Nationale. Quelques semaines plus tard, elle est tuée par balles sur une petite route peu fréquentée… Comment a-t-on pu en arriver là ? Voilà toute la trame et la justification de MORTELLE RIVIERA !

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